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Petite chapelle de mon coeur

22 juin 2008

Les fruits de la prière

La vie est parfois douloureuse.

Mais il ne faut pas défaillir.

J'apprends, le coeur en veilleuse

Malgré mes pleurs, à accueillir.

Maintenant, je cours à la source,

Et je sais où mettre mes doigts,

Je sais combien je me ressource

Et combien est grande ma joie.

Madeleine Wagner

le 23 juillet 2001

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22 juin 2008

Au revoir Mamie

Mamie!... DIEU T'a appelée.

Tu laisses, ici, tes enfants...

Et ton âme sur la nuée

Parcourt le chemin triomphant.

Un jour, nous irons te rejoindre

Pour nous, dans nos coeurs, c'est l'espoir.

Oui..., un espoir qui n'est pas moindre

Qui permettra de nous revoir.

Dieu T'adore... Mamie Chérie,

Il veillera sur toi, là-haut.

Et maintes, maintes rêveries

Te feront voir le ciel si beau.

Mamie... Tu viens de renaître...

Laisse-toi bercer dans les cieux,

Et tu pourras ainsi connaître

L'Amour de Notre Père DIEU.

Madeleine Wagner

le 24 mai 1998

22 juin 2008

A Toi, mon Cher Jésus

Avec Toi, mon Seigneur, j'oeuvre de patience.

Mon amour est pour Toi, me ceignant les reins.

Les liens sont si profonds, qu'ils sont une alliance,

Où le coeur ébloui, se sent vraiment serein.

Ô, j'aime à fleur de peau, Ta bonté fort suprême

Qui donne le bonheur aux êtres de pardon

Qui regardent le ciel d'une manière extrême.

Toi, Tu ne nous mets pas au trou de l'abandon.

Puisons tous nos espoirs, dans les mains de tes anges,

Car, ils nous couvriront de mannes d'osier d'or.

Aussi, n'oublions pas l'ardeur de Tes archanges,

Chantant à l'infini, les meilleurs quatuors.

Rends-moi, mon Bon seigneur, l'arbre d'un bon triage

Pour aider mon savoir aux hymnes compétents.

Et que peut-être un jour, viendra le mariage

Comme le font les soeurs qui rentrent au couvent.

Ô... tant que je vivrai, sera la douce andante

Qui monte vers le ciel, avec l'amour sans fin.

L'amour de DIEU, que de prés, je fréquente,

Et qui m'aide surtout pour l'avenir prochain.

Madeleine Wagner

Pentecôte 2000

22 juin 2008

Le Temps

Le temps a changé ses couleurs;

Le bleu voile le ciel en pleurs;

Les feuilles quittent leur armure,

Jonchent le sol avec murmure...

Le temps redevient capricieux

Son manteau gris longe les Cieux.

L'automne sort de sa cachette

Et fait rentrer toutes les bêtes.

Bientôt ce sera le grand froid;

Il faudra des monceaux de bois

Pour réchauffer notre carcasse

Et fricasser quelques bécasses.

L'hiver sortira de ses gonds

Et recouvrira tous les monts

D'une blancheur immaculée,

Puis les villages des vallées.

Mais quand ces temps seront finis,

Le printemps ouvrira ses nids

L'oiseau primeur de chansonnettes

Sourira de son bec en fête.

DIEU charmera notre doux coeur,

Et mettra du baume en douceur,

Afin que nos esprits l'habitent

Tout en cueillant la marguerite.

Madeleine Wagner

Le 1er octobre 1996

22 juin 2008

Père des Cieux

Ô Père Très Aimant

Prends la main de Tes enfants,

Afin que toute gloire

Soit pour Toi, la victoire.

Père ... Ramène à Toi, Tes brebis

Pour qu'elles aillent au paradis

Auprès de Marie, Notre Mère,

De Jésus et Toi, Notre Père

Auprès des Saints, des Martyrs,

Des Archanges, des Anges...

Qui jouent de la lyre

Et chantent Tes louanges...

Merci... Papa des Cieux !

Reçois-nous dans Ton Amour si grand

Que Tu as pour tous Tes Enfants.

Madeleine Wagner

Pentecôte 2000

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22 juin 2008

Prière pour la vieillesse

Ô Jésus, Fais que la vieillesse

Soit pour nous l'éblouissement.

Tu es si plein de gentillesse

Avec Tant de bons arguments. je compte sur Toi qui reflète

Le refrain de mon devenir,

Et pour lequel, je le souhaite

J'aurai part dans cet avenir,

Au rythme vraiment diplomate

Rempli de tant de dévotions,

Où l'âme exaltée s'acclimate

Au pur besoin d'élévation.

Madeleine Wagner

Le 5 novembre 2003

22 juin 2008

Ruth selon la Bible

Ô DIEU ! Père de Tes enfants,

Insupportables  dans le temps,

Que feras-tu par Ta baguette ?

Père des Cieux de Ta cachette.

Déjà j'entends le vent, le bruit

Fouettant nos flancs insoumis,

Frappant les moissons si fragiles

Que nos mains sans vertu, fébriles,

Ont ensemencées pour le pain,

Ce pain dit par Toi, quotidien,

Dont Ruth, autrefois sans richesse,

Après que nous eûmes régnés

Sur les territoites embesognés,

La faucille à la main, experte,

Ruth partait à la découverte.

DIEU ! Ta parole est tout Amour,

Mais l'homme t'ignore le jour,

Car il veut jouir à sa guise,

Et c'est ainsi qu'il s'enlise.

Madeleine Wagner

22 juin 2008

Au lever du Soleil

Un grand silence règne, enveloppant la terre,

Et il semble à cette heure où se dort le mystère

Que la nue argentée en son Eden lointain

Va lever son étole à l'astre libertin.

Soudain frémit le vent, balancent les ramures,

S'élèvent les échos, s'envolent les lémures,

Et comme un roi gommeux, chargé d'orfrois innés,

Le beau soleil répand ses feux illuminés.

Sous la force invincible et quasi dominante,

La fleur s'éveille alors, s'entrouve, rayonnante,

Dans un lent tourbillon, un suave parfum

Embaume l'atmosphère et fuit jusqu'aux confins...

De l'humide méteil s'exhalent des effluves

Que l'or aventureux implante à pleines cuves,

L'homme médite, face aux fruits resplendissants

Le labeur engagé muni de doigts puissants.

Madeleine Wagner

22 juin 2008

Promenade nocturne

Elle fendait le vent de sa démarche lente

Comme l'oiseau joyeux, flânant en potentat,

Les étoiles, la lune et tout se qui se chante

N'étaient que substances et bienheureux états.

Les yeux d'azur, si purs, caressaient cette offrande

Recherchant au travers les damas éperdus;

Ils se perdaient pardois dans quelques nids de brandes

Et au pied de géants feuillus et bien trapus.

Les fantômes conviés à l'art des arabesques

En de mouvants tapis, lui semblaient opportuns,

Et le décor divers si plein de romanesque

Traçait dans ses cheveux des sillons libertins.

Madeleine Wagner

22 juin 2008

Au crépuscule

La nature s'endort sous son voile de grisaille

Et le paysan rentre au bercail,

Après une journée laborieuse.

En lui sont les tourments du désir de bien faire.

Lorsque le soir descend, jaillit du ciel zébré

Mille feux miroitants, corps célestes ambrés.

Le marin s'achemine et gagne le rivage,

L'ombre devient esprit sur les hauteurs sauvages.

Le  bruit faible et confus des arbres frissonnants

Secoués de zéphir frais et entreprenant,

Bourdonne dans le gris, parmi les sons hilares,

Scandés par une bouche avide et non avare.

Du murmure des eaux, en cascade d'argent,

Inondant sans haleine un lit fort indigent,

S'élèvent des chansons, rythmes déclamatoires

Dans toute leur splendeur d'un noble répertoire.

Parfois un chien aboie; il semble hurler le sort

D'une chaleur succinte à ses derniers ressorts.

Les troupeaux assouvis par bandes indolentes

Longent les broussailles et glissent sur les pentes.

Mêlées au timbre chaud de quelques vieux bergers,

Leurs fines sonnailles animent l'air léger.

Le mutisme s'éveille, apporte sur la terre

Les secrets enfouis et les clés du mystère.

L'oiseau, le bec au flanc, exile ces natifs,

Le songe s'insinue; et le coquin captif

Voit surgir par instant l'immensité très pure

D'une voûte charmante aux vols à vive allure.

Puis, avec soumission, les fleurs aux doux aspect

Revêtent le linceul où baigne le respect.

La campagne nappée en ce beau crépuscule

Séduit le promeneur, qui d'un pas lent circule.

Madeleine Wagner

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