22 juin 2008
Au lever du Soleil
Un grand silence règne, enveloppant la terre,
Et il semble à cette heure où se dort le mystère
Que la nue argentée en son Eden lointain
Va lever son étole à l'astre libertin.
Soudain frémit le vent, balancent les ramures,
S'élèvent les échos, s'envolent les lémures,
Et comme un roi gommeux, chargé d'orfrois innés,
Le beau soleil répand ses feux illuminés.
Sous la force invincible et quasi dominante,
La fleur s'éveille alors, s'entrouve, rayonnante,
Dans un lent tourbillon, un suave parfum
Embaume l'atmosphère et fuit jusqu'aux confins...
De l'humide méteil s'exhalent des effluves
Que l'or aventureux implante à pleines cuves,
L'homme médite, face aux fruits resplendissants
Le labeur engagé muni de doigts puissants.
Madeleine Wagner
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