Sur les Chemins de l'Union
L'âme qui s'élève suscite des espoirs,
Et ne broie, certes plus, la grande peur du noir,
J'admire très souvent l'élévation parfaite
Qui subit les à-coups comme une belle fête.
Le coeur est radieux de cette nouveauté,
Il chante tout le bien dans sa naïveté,
DIEU PUISSANT, ETERNEL, Conduis-moi dans l'enceinte
Où généreusement se produisent les Saintes,
Et je serai ravie aux portes de l'enclos,
D'entrevoir les élues qui forment un grand lot.
Les Cieux sont-ils si beaux pour ces merveilleux cultes ?
Quelle grandeur suprême au sort qu'il en résulte.
Ô quoi de plus parfait que des hymnes brûlants,
Partis pour bien des coeurs près du soleil levant,
Et petit à petit envahissant la terre,
Pour seconder enfin, l'art des maintes matières.
Ô grand DIEU, TOI si FORT, Ne quitte pas mon coeur,
Il ne peut se lasser, c'est pour moi le bonheur.
La santé, puis l'amour, au sein de mes plus proches,
Pour lesquels un sentier attire mon approche.
Madeleine Wagner
le 11 juin 2003